Aurélie Rochman
psychanalysteAurélie Rochman,
Psychanalyste
1, allée de la Madeleine
92220 Bagneux
Métro : Bagneux – Lucie Aubrac (ligne 4)
Prendre rendez-vous : aurocpsy@gmail.com
tel : 09 82 37 54 86
Le montant des séances est proportionné et décidé de gré à gré avec chaque patient et en fonction de son cas particulier.
C’est un élément essentiel du cadre de la cure psychanalytique.
Que va-t-il se passer ?
« la psychanalyse est un procédé d’investigation des processus psychiques qui autrement sont à peine accessibles »
Sigmund Freud.
Imaginons une maison, avec plusieurs pièces, un toit, des murs, des fondations, des tuyaux, des escaliers… Parce qu’elle vit et évolue, cette maison laisse parfois apparaître des problèmes la rendant difficile à vivre. Comme de la moisissure par exemple. Avec différentes produits, on estompe, voire on élimine cette moisissure. Mais la cause n’en étant pas traitée, ce symptôme – qui n’est qu’une expression du problème – revient, sous la même forme, ou par des formes et des endroits différents.
La psychanalyse recherche dans la psyché et l’histoire du patient, les causes de ces symptômes. Ces causes s’entendent dans le non-dit, les lapsus, les actes manqués, les oublis, les rêves… Dans le cadre sécurisant de la cure, le patient exprime à l’analyste ce qui n’avait jamais pu être dit jusqu’ici et l’analyste aide à trouver les mots pour le dire.
Petit à petit, les conflits internes qui nuisent à des relations apaisées avec soi et les autres sont dénoués.
Au long de la cure, un changement s’opère, traduisant un fonctionnement psychique plus souple et plus libre, améliorant les relations interpersonnelles, les rendant plus heureuses.
Et le patient, analysé, sera un peu plus lui-même.
Rodtchenko Alexandre – Construction en blanc
Vignette clinique –
J’ai une fois accompagné un enfant sur un court-métrage au sujet un peu sensible, utilisant ma connaissance psychanalytique pour aider l’un des jeunes acteurs du film. Il incarnait un enfant maltraité, torturé par des parents pervers.
La première scène devait se tourner dans un placard.
Tandis que les techniciens installaient lumières et caméra, j’ai emmené le petit garçon voir de plus près ce placard, sombre et froid.
Il s’est arrêté sur le seuil, hésitant.
Je lui ai demandé « ça va aller ? »
« Oui, oui », m’a-t-il répondu avant de s’enfuir en courant vers notre salle de repli.
Pour patienter, je lui ai proposé de faire un dessin.
Il s’est emparé de ses crayons et a dessiné un énorme monstre tentaculaire, doté d’armes de toutes sortes, qui prenait tout l’espace de la feuille.
L’interrogeant sur ce que c’était pour lui, il m’a répondu « un monstre indestructible ».
Moi : « ah bon ? On ne peut pas l’éliminer ? »
Moi : « ah… mais c’est tout de même toi qui l’a dessiné ce monstre ? Alors comme c’est toi qui l’as créé, tu peux peut être trouver comment le neutraliser ou l’empêcher de faire du mal ? »
L’assistant réalisateur se montrait pressant, nous devions démarrer le tournage. Mais pas tant que nous ne savions pas comment éliminer ce monstre. Après quelques minutes de réflexion, le petit garçon a trouvé la solution, l’a dessinée, et nous avons pu tourner la scène dans le placard… à condition que j’y aille avec lui. Dans ce placard sombre, plein de recoins, toutes ses peurs se projetaient, symbolisées par son monstre, indestructible et seul…